Sidi Boumediene Qadiri Boutchich (1873-1955), fils de sidi al-Menwar, fils de sidi Mokhtar Qadiri Boutchich le Grand ou le Second (m. vers 1852), cousin germain de sidi Mokhtar Qadiri Boutchich (1853-1914), troisième du nom, est né au lieu dit Tarharabt, dans la zone de Taghjirt, au nord-est du Maroc, à proximité de la frontière algérienne.
Il a fait sa scolarité à Madagh et y a pris l’enseignement Qadiri des mains de son cousin, Sidi Mokhtar le troisième, dans le courant des années 1900. Il était à ses côtés en 1907, dans la résistance contre la pénétration de l’armée française dirigée par le maréchal Lyautey.
C’est auprès de Sidi Hamza al Qâdiri al Boutchichi, cheikh actuel de la tarîqa, qu’il faut recueillir les prémices de sa quête :
C’est à travers une longue succession d’éducateurs spirituels que
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La première mention d’une fête en relation avec la naissance du Prophète (S) date du VIè siècle de l’Hégire. Les historiens rapportent qu’à cette époque à la Mecque, il était de coutume de visiter la maison du Prophète (S) chaque lundi du mois de Rabi‘ Al-Awwal, parce que Sayyiduna Muhammad est né un lundi.
Il incombe à tous les musulmans et à toutes créatures de se réjouir de la Naissance du Prophète (S) car il est "une miséricorde pour les univers".
Un verset du Coran dit : «Allah et Ses anges bénissent le Prophète. Ô vous les croyants ! Priez pour lui et appelez sur lui le salut. » (Al-Ahzab s.33, v.56).
Allah nous recommande de prier sur le Prophète (S), et ce verset mentionne le pluriel, en assemblée. L’emploi du terme « Ô les croyants » sous-entend que celui qui ne prie pas sur le Prophète (S) n’est pas complètement croyant.
La célébration du Mawlid permet d’accroître notre amour pour le Prophète (S). Un verset du Coran ordonne au Prophète (S) de proclamer son importance : «Dis-leur: Si vous aimez Allah, suivez-moi et Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés. » (s.3, v.31).
La célébration du Mawlid an-Nabawi,
Selon les biographes du Prophète (S), de son vivant il appréciait les poètes qui faisaient son éloge (Ex.: Ali, Fatima, Abou Bakr, al-Abbas etc…). De nombreux savants ont donné leur avis concernant les bienfaits du Mawlid : Dans une fatwa restée célèbre, l’imam Suyuti écrit : « Célébrer l’anniversaire de la Naissance du Prophète pour se réunir, réciter des passages du Coran, raconter les histoires concernant la naissance du Prophète et les signes qui l’ont accompagné, servir de la nourriture, est une bonne innovation et celui qui y participe recevra une récompense parce que cela implique de vénérer le degré du Prophète et d’exprimer de la joie pour son honorable naissance ». Cependant, certains pensent encore que la commémoration de la naissance du Prophète (S) est une innovation blâmable (bid‘a dâlla).
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Al Jurjani rapporte dans son « Kitab al Ta’rifat » (Livre des Définitions)que la générosité c’est : « dans l’aisance, de donner d’une manière désintéressée » et le généreux est donc celui qui « accorde un bienfait sans chercher de compensation. Cette générosité (karam) est le don fait opportunément de manière désintéressée. Quiconque accorde un bienfait dans un but intéressé ou pour ne pas encourir un blâme n’est pas généreux. »
C’est la face spirituelle du coeur qui est définie par cette parole: ‘’Adore Allah comme si tu Le vois ; et si tu ne Le vois pas, Il te voit’’ (‘an ta’abuda Allah ka-annaka tarahu, fa-in lam takun tarahu, fa-innahu yarak). Et cela concerne les états spirituels (ahwâl) et les goûts intuitifs (adwaq), les stations de la connaissance, les sciences données [par Allah]. Ce domaine est celui de la Vérité (haqiqat) et les spécialistes de celui-ci sont les Soufis.